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Quelques faits sur le jeu excessif

95 % de la population qui s’adonne au jeu le font de façon saine. Cependant,

5 % des joueurs sont des joueurs excessifs et

1 % d’entre eux sont des joueurs compulsifs ou pathologiques.

Bon nombre de gens jouent sans problème. En effet, la vaste majorité des gens s’adonnent au jeu sans se faire de mal et sans faire de mal aux autres. Selon l’étude réalisée par le Centre de toxicomanie et de santé mentale en 1995, 84 % des adultes ontariens jouent au moins une fois par année et le tiers de la population (33 %) a participé à au moins trois différentes formes de jeu en 1994 (Ferrir, 1996).

Néanmoins, il y a un segment de la population qui finira par avoir un ” problème lié au jeu ” et le jeu excessif est très semblable à d’autres dépendances. Par ailleurs, jusqu’à 50 % des joueurs ont des problèmes d’abus d’alcool ou d’autres drogues. Qui plus est, de 9 à 18 % des toxicomanes finiront par avoir un problème de dépendance au jeu. C’est chez les jeunes joueurs que l’abus d’alcool et d’autres drogues est le plus répandu. Jason Azmier, analyste principal des politiques à la Canada West Foundation, affirme qu’il est très difficile de savoir qui est directement touché par le jeu parce que ” c’est une maladie très déguisée “.